Extrait de « Méharées » de Théodore Monod.
..... Autre bienfait du désert : un certain retour à la nature, mais sans romantisme, sans effusions lyriques, sans niaiseries sentimentales.
Un changement de rythme d'abord : après celui de la vie « civilisée » - ou prétendue telle -, artificiel, décalé, celui que le soleil impose à tout le monde vivant, avec la régulière alternance de la lumière et des ténèbres.
A ce rythme nous obéirons nous-mêmes, nous endormant la nuit, nous levant avec l...
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