Le Service Universitaire de l’Action Culturelle en partenariat avec l’Orchestre Symphonique de Mulhouse vous offre le concert « Offenbach Thérapie » enregistré à La Filature et diffusé le 24 décembre 2020, dans le cadre du « concert de nouvel an ».
L’Equipe SUAC vous souhaite un bon concert.
Les fêtes de fin d’année 2020 ont eu cette année une saveur étrange.
L’accueil du public étant interdit en salle, l’Orchestre symphonique de Mulhouse (OSM) voulait, quoi qu’il en soit, partager un moment convivial avec le public, même de loin… Il fût donc possible de suivre le 24 décembre à 20h45 à la TV et sur le web le spectacle Offenbach thérapie : une heure de musique et de chant mis en scène.
Pour l’occasion, l’OSM s’est entouré des meilleurs artistes français : Marc Minkowski à la direction et trois chanteurs exceptionnels : la soprano Jodie Devos, la mezzo‐soprano Antoinette Dennefeld et le ténor Mathias Vidal. Résultat : un spectacle inédit, mis en scène par Romain Gilbert d’après des extraits d’œuvres d’Offenbach.
Reprenant une quinzaine d’airs les plus connus, issus des opéras et opérettes Orphée aux enfers, la Belle Hélène, Fantasio, Les Contes d’Hoffmann… Le dramaturge et metteur en scène a créé une nouvelle histoire. Il reprend le couple Orphée et Eurydice d’Orphée aux enfers qui se détestent et se trompent allègrement chez Offenbach.
« Je me sers de la longue ouverture d’Orphée aux enfers pour raconter la rencontre de ce couple, la naissance de leur amour, leur mariage. Mais au bout de dix ans, les diners aux chandelles sont remplacés par des dîners pizza en tenue de sport ». Romain Gilbert, metteur en scène.
Dans ce spectacle musical, le couple mythique tente une réconciliation avec l’appui et la bienveillance de l’Opinion Publique, autre personnage de cet opéra. Une thérapie de couple avec happy end !
Jacques OFFENBACH
Jacques Offenbach est un compositeur français du XIXème siècle; il est également violoncelliste. Il s’impose comme le créateur de l’opéra-bouffe français.
Offenbach est né en Allemagne d’un père musicien, cantor d’une synagogue, qui adopte le nom de sa ville d’origine, Offenbach-am-Main, en vertu d’un décret napoléonien. Très tôt, Jacob Offenbach se montre particulièrement doué pour le violoncelle, ce qui décide son père à l’envoyer étudier à Paris. Offenbach entre au Conservatoire en vue de devenir soliste, mais son comportement dissipé l’en fait exclure au bout d’un an. Grâce à son talent, il se produit tout de même en concert – non sans avoir francisé son prénom – puis intègre l’orchestre de l’Opéra-Comique dans lequel il joue en parallèle de sa propre carrière.
Il se fait connaître grâce à des mélodies légères, et devient directeur musical de la Comédie française en 1847. Huit ans plus tard, il décide d’ouvrir son théâtre afin d’y produire ses œuvres : la salle des Bouffes-Parisiens, inaugurée en 1855. C’est là qu’est créé avec succès le premier opéra-bouffe d’Offenbach, Orphée aux Enfers (1858). Ses opéras suivants (La Grande-Duchesse de Gérolstein, La Vie parisienne, Les Brigands) sont tout aussi bien accueillis. Attentif au goût du public, Offenbach se tourne ensuite vers l’opéra-bouffe-féérie (Le Roi Carotte ) puis vers l’opéra patriotique (La Fille du Tambour-Major ).
Offenbach meurt quelques mois avant la première de l’opéra qui lui apportera la reconnaissance à laquelle il aspirait tant, Les Contes d’Hoffmann – l’un des opéras français les plus joués de nos jours.