Des artistes sur les campus de l’UHA – VORTEX-X

Depuis le 7 septembre 2020, Vortex-X investit le campus de l’Illberg sur l’invitation du Service Universitaire de l’Action culturelle (SUAC) de l’UHA. Vortex-X a installé ses œuvres in situ sur le campus de l’Ilberg de Mulhouse et une œuvre devant la Bibliothèque Universitaire du campus Grillenbreit de Colmar.

Le campus de l’Illberg se voit ainsi doté de sculptures intrigantes et nous fait voir le campus sous un autre angle.

Nous nous réjouissons de découvrir l’œuvre installée à Colmar, autre aperçu de ces « objets » tombés du ciel.

Les œuvres sont visibles sur les campus jusqu’à fin novembre 2020.

VORTEX-X

Née au coeur de la friche industrielle DMC (fabrique textile de Mulhouse) en janvier 2015, l’association Vortex-X, sous l’impulsion de l’éco-designer Gérard Dumora, réalise des œuvres monumentales et éphémères à partir d’un rebut ultime de l’industrie – du non-tissé.
La première installation Vortex-X symbolise la renaissance de ce lieu emblématique du passé industriel mulhousien.
Vortex-X s’inscrit naturellement dans la mouvance de l’art urbain et du land art. Très lisibles, ces fines bandelettes blanches investissent l’espace et le sculptent peu à peu.
Monuments, bâtiments publics, friches, espaces naturels, à l’intérieur et à l’extérieur, il n’y a pas de lieu où Vortex-X ne puisse trouver sa place. C’est ce lieu choisi, porteur de sens et d’histoire, qui nourrit les oeuvres par nature éphémère.
Vortex-X s’approprie l’endroit qui l’accueille, le respecte. De jour, l’installation marque par sa blancheur, et de nuit, elle prend une autre dimension où la mise en lumière devient le point d’orgue.
L’environnement devient part entière de l’oeuvre et invite à la réflexion sur l’impact de notre société et sur les ressources de la Planète.
A travers l’essence même du matériau utilisé, Vortex-X poursuit le double objectif de valoriser un rebut industriel en oeuvre artistique et de provoquer un questionnement sur l’un des enjeux fondamentaux auxquels l’être humain fait face aujourd’hui : celui de l’engagement de chacun pour la préservation de l’environnement.

VORTEX-X

Quand je vois ces cubes plantés dans le sol, je pense tout de suite au film « L’homme qui venait d’ailleurs ». Je pense à David Bowie, l’extraterrestre humanoïde. D’où est-il venu ? Pourquoi et comment ?
C’est comme si ces cubes géants n’étaient pas à leur place ici. Ce sont des inconnus et j’imagine qu’après un voyage dans l’espace, ils se sont échoués sur terre, comme un astéroïde.
Mais j’ai le sentiment que ces cubes sont tombés au bon endroit.
En fin de compte, cela me fait penser aux débris spatiaux, qui tournent inlassablement en orbite au – dessus de nos têtes et qui soudainement ont changé de trajectoire pour revenir.
Et chemin faisant, les fragments de ces cubes me font aussi penser à la partie visible d’un iceberg. David Bowie disait que les icebergs faisaient une musique lorsqu’ils fondent. Les géants de glace chantent des ballades émouvantes.
Et la partie invisible suscite une vive émotion qui me rappelle que l’être humain a relevé tant de défis et je me demande à quel moment le point de non retour nous fera comprendre qu’on ne peut plus aller plus loin, plus haut, plus vite.
Ma curiosité me pousse à explorer ces cubes de plus près. Ils sont immersifs.
Cette installation de Vortex-X m’invite à réfléchir aux conséquences de notre société sur l’environnement et les ressources de notre planète. Le matériau utilisé est un déchet ultime de l’industrie, du plastique, et à travers ces œuvres artistiques, Vortex-X donne un autre sens, une nouvelle valeur à cette matière et nous rappelle l’urgence de l’engagement de chacun pour préserver la Terre, notre maison. ©Vortex