Réponses – énigme littéraire du 28 avril 2020

Voici les réponses.

Confiné, il racontait ce qu’il ferait, une fois libre, d’ici un mois, dans ces eaux­ là.(1)
Ce moment semble si dur à (2) surmonter …..mais les mots, lierre (3) de la pensée, permettent de s’évader un moment, de laisser fuir ces maux passants. (4)
Près de la fontaine (5) dont les flots bercent (6) l’oreille distraite, des oiseaux volent, terre, (7) herbe et racines (8) semblent endormis.
Les oiseaux sont là, souverains, beaux, (9) jeunes encore.
Une tribu (10) goguenarde qui boit l’eau (11) et la (12) bénédiction du soleil qui couvre leur air novice. (13)
Le rabot de l’air (14) ne les épuise pas : ils n’en font cas, mus 15 par la douceur du jour.
Mus, c’est (16) le mot, mais sans mouvement : ils se posent, l’arbre vert ne (17) bouge presque pas.
Du mât (18) naturel, ils regardent au loin, plus ou moins anges, peu ou prou (19) statues. Braves bêtes, la becquée te (20) les rend grands mais où est le bec (21) aujourd’hui ?
Le héros poursuit son chemin rêvé. Les ronces ardentes (22, 23) frôlent ses pieds. Il avance, doucement, cherchant une aide, blonde, brune, rousse, au (24) hasard. Il a beau voir (25) toute cette splendeur, il ne s’y trompe pas.
Il a beau marcher (26) par l’esprit, il ne bouge en réalité pas.
C’est la force des poètes (bonus) se promener sans mouvement, sans (27) de grands efforts. Voir la vie en (28) beau malgré tout, malgré les épreuves.
L’esprit est une gare : y (29) passent mille idées qui s’enfuient et nous entraînent.
Toujours l’art a gonflé (30) cette voile humaine, cette force : tenir bon, jusqu’au prochain voyage.